Un site d’information locale proposant des éditos engagés et sans langue de bois. Son objectif : informer les habitants sur les réalités de leur ville, loin de la communication institutionnelle souvent opportuniste et électoraliste. Ici, pas de discours formatés, mais une parole libre pour décrypter les décisions municipales, pointer les dysfonctionnements et mettre en lumière les véritables enjeux du quotidien. Un espace d’échange et de réflexion, au service des citoyens, pour une information transparente et indépendante.
Découvrez des éditos engagés qui éclairent la réalité de votre quotidien. *Informez-vous sur les enjeux locaux avec objectivité et pertinence.
(*Une assistance par intelligence artificielle (ChatGPT) a été utilisée pour la rédaction de certains de nos articles)
5,3 millions d’euros pour des équipements en déficit chronique
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2025, le budget principal de TCM transfère 5,3 M€ pour combler les pertes de ses équipements publics :
Équipement Subvention allouée
Stade de l’Aube 1,5 M€
Parc des Expositions 1,19 M€
Patinoire 691 K€
Hôtel d’entreprises, ZAC, camping... le reste
Aucune remise en question. Aucune stratégie de redressement. Ces équipements sont maintenus à flot... au frais du contribuable.
À comparer : Le Mans Métropole a réduit ses subventions d’équilibre en renégociant les contrats de gestion de ses équipements structurants. Pourquoi pas ici ?
Une dette "dynamique" ou un chèque en blanc ?
TCM se félicite d’un endettement « classé sans risque ». Mais le budget 2025 autorise François Baroin à emprunter, renégocier, rééchelonner, sans validation des élus.
« Le Président peut signer seul jusqu’à 15 M€ d’opérations sur la dette. »
➡ Où est le contrôle démocratique ?
➡ Qui évalue la stratégie financière à moyen terme ?
À Reims, la gestion de la dette est transparente, les indicateurs d’épargne sont publiés, les objectifs clairs. À TCM, on reste dans le flou organisé.
TEOM : -1 point d’affichage, +14 M€ de dépenses réelles
La taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) baisse en 2025. Mais dans le même temps, le service :
affiche 11 M€ de charges de fonctionnement,
engage 14 M€ d’investissements, sans explication.
Les promesses de baisse d’impôts masquent un système rigide, coûteux, peu lisible.
À voir : À Châlons ou La Rochelle, la TEOM est indexée sur les tonnages produits et les efforts de tri des foyers. À Troyes, tout le monde paie pareil, peu importe le service rendu.
GEMAPI : 2,6 millions pour l’eau... sans transparence
La taxe GEMAPI finance la prévention des inondations et l’entretien des digues. TCM en appelle 2,6 M€ en 2025. Mais aucune communication publique sur :
les chantiers programmés,
les urgences identifiées,
le phasage des travaux.
Un vote à l’aveugle, là où la transparence devrait primer.
« Les élus votent un chèque en blanc sur un sujet vital pour la sécurité du territoire. »
Une gouvernance figée, une démocratie locale affaiblie
Ce budget est le symptôme d’une gestion hypercentralisée. François Baroin concentre les pouvoirs :
Il prépare les budgets,
Il contracte les dettes,
Il pilote seul les grands projets.
Le conseil communautaire n’est plus qu’un théâtre, privé de débat, privé d’alternative. Les maires des petites communes n’ont pas voix au chapitre.
Il est temps de rouvrir le débat
Troyes Champagne Métropole n’appartient pas à un homme, fût-il maire de Troyes.
Elle appartient à ses 81 communes, à leurs habitants, à leurs élus.
Nous demandons :
Une évaluation publique des équipements déficitaires
Un débat annuel sur la dette communautaire
Une concertation réelle avec les communes membres
Une fiscalité des déchets plus juste et plus transparente
Et vous ? Que pensez-vous de la gestion de TCM ? Partagez cet article, commentez, débattez.
C’est aussi à nous de faire vivre la démocratie locale.
La crise sanitaire de la Covid-19 a été un moment de vérité pour la science, mais aussi pour la désinformation. Dès les premiers mois, des voix se sont élevées contre la vaccination, le port du masque et les confinements, qualifiant ces mesures de liberticides, inutiles, voire dangereuses. Aujourd’hui, alors que les études s’accumulent et confirment que ces mesures ont sauvé des millions de vies, une question se pose : ceux qui ont répandu la désinformation, ceux qui ont encouragé la défiance et qui, par leurs discours, ont indirectement causé des morts… ne risquent rien.
Des preuves accablantes pour les antivax et les anti-mesures sanitaires
Les publications scientifiques récentes sont sans appel. Les pays ayant adopté des campagnes de vaccination efficaces et des restrictions temporaires (confinements, masques, distanciation sociale) ont enregistré une mortalité nettement plus faible que ceux ayant hésité ou cédé à la pression des mouvements antivax et anti-masques.
- La vaccination a évité des millions de décès. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les vaccins contre la Covid-19 se sont révélés sûrs et efficaces, sauvant de nombreuses vies.
- Les confinements et le port du masque ont ralenti la propagation du virus. Des études ont montré que le premier confinement en France a réduit la transmission du virus de 84 %. De plus, le port du masque a été associé à une diminution significative des infections respiratoires.
- Les pays ayant tardé à agir ont payé un lourd tribut. Par exemple, la Suède, qui a longtemps misé sur l’immunité collective, a connu un taux de mortalité bien supérieur à celui de ses voisins nordiques qui avaient imposé des restrictions plus strictes.
Malgré ces faits, des figures médiatiques et politiques ont véhiculé l’idée que ces mesures étaient inutiles, voire dangereuses, instillant ainsi le doute et la méfiance.
Une désinformation sans conséquence pour ses auteurs
Ceux qui ont prôné la méfiance envers les vaccins et les mesures sanitaires ont été responsables, au moins indirectement, de milliers de morts évitables. Pourtant, ils ne font face à aucune conséquence.
- Aucune poursuite judiciaire. Même lorsque certains ont répandu des mensonges avérés, mettant des vies en danger, ils ne sont pas inquiétés.
- Une impunité médiatique. Beaucoup continuent d’avoir une tribune dans les médias ou sur les réseaux sociaux, certains ayant même renforcé leur audience.
- Un basculement vers d’autres théories du complot. Nombre d’antivax d’hier se sont reconvertis dans la désinformation sur d’autres sujets : climato scepticisme extrême, méfiance envers la science en général, ou encore théories conspirationnistes variées.
Désinformation locale : l’exemple de l’Aube
Dans l’Aube, de nombreux internautes se sont vautrés dans ces mensonges et ces calomnies. Certains pseudo-professionnels de santé jetaient la suspicion. Difficile d’oublier cette vidéo d’un internaute aubois censé démontrer que l’utilisation des masques diminuait la saturation en oxygène du sang ! Ce pourrait être drôle si cela n’avait pas poussé certains à ne pas utiliser les masques et à contaminer ou à être contaminés… D’autres se sont complus à voir dans les vaccins des armes de guerre censées contenir des éléments pour exterminer la population. Là aussi, on pourrait en rire si derrière le grotesque ne se cachaient pas des morts…
Les vraies victimes : ceux qui les ont crus
Au final, les véritables perdants de cette histoire sont ceux qui ont été convaincus par ces discours. Des milliers de personnes ont refusé de se faire vacciner et sont mortes de la Covid-19. D’autres ont été persuadées que le masque était inutile et ont contaminé leurs proches. Pendant ce temps, les figures de la désinformation, elles, ont continué à vivre, souvent en prenant soin d’être discrètement vaccinées.
Quelle leçon pour l’avenir ?
L’épisode de la Covid-19 a démontré que la désinformation tue. Pourtant, les responsables de cette vague de mensonges ne risquent rien. Faut-il envisager des sanctions contre ceux qui propagent de fausses informations mettant la vie d’autrui en danger ? À l’heure où les défis sanitaires et climatiques nécessitent une réponse collective et fondée sur la science, laisser prospérer l’impunité de la désinformation pourrait être une erreur aux conséquences encore plus dramatiques.
Une idéologie politique derrière le scepticisme
On constate que le scepticisme envers les vaccins et le confinement a été particulièrement fort dans les milieux d’extrême droite. Cette opposition systématique aux mesures sanitaires n’a pas été qu’une simple méfiance, mais bien un positionnement idéologique, souvent teinté de conspirationnisme et de rejet de l’autorité scientifique. Je me souviens d’un débat aux législatives de 2022 où la candidate d’une circonscription clamait son scepticisme et demandait la réintégration des soignants qui avaient refusé le vaccin. Un discours irresponsable, qui flatte un électorat radicalisé, mais qui oublie la réalité des faits : ces mesures sanitaires ont sauvé des vies.
Un article de l'Est-Éclair du 20/03/2025, intitulé « Comment la ville veut rendre ses piscines moins énergivores », met en avant la réduction de la consommation d’eau des piscines municipales de Troyes, notamment aux Chartreux et à Lucien-Zins. Selon la municipalité, la consommation aurait baissé de 29,3 % aux Chartreux et de 18,7 % à Lucien-Zins en dix ans. Une annonce qui pourrait sembler exemplaire… si l’on ne s’attardait pas sur les nombreux angles morts de cette communication.
Une communication trompeuse ?
Derrière ces chiffres flatteurs, plusieurs dysfonctionnements majeurs viennent tempérer l’autosatisfaction de la municipalité dirigée par François Baroin. En effet, un écart important est relevé entre les économies d’eau annoncées et la réalité des chiffres mesurés. Exemple frappant : la ville affirme avoir économisé 9 555 m³ d’eau aux Chartreux grâce à un dispositif de récupération énergétique, mais les relevés de consommation montrent une baisse bien inférieure, de seulement 5 879 m³.
Pourquoi une telle différence ? Parce que le système de récupération d’eau a connu plusieurs pannes, notamment en avril 2023, où une défaillance de la pompe de lavage des filtres a rendu inopérants les dispositifs de récupération d’eau et de chaleur pendant un mois entier.
Autrement dit, la ville ne maîtrise pas réellement les économies d’eau qu’elle revendique. Ces dysfonctionnements posent question sur l’entretien des infrastructures et la fiabilité des équipements, qui devraient justement permettre d’optimiser la consommation des piscines publiques..
Aucune réutilisation de l’eau : un gaspillage honteux ?
Un autre point scandaleux ressort de l’analyse de la gestion municipale : alors que plusieurs villes en France (Grenoble, Toulouse…) ont mis en place des dispositifs pour réutiliser l’eau des piscines (notamment pour l’arrosage des espaces verts ou le nettoyage urbain), Troyes ne semble pas avoir mis en place une telle politique.
L’eau des piscines, pourtant traitée et filtrée, pourrait parfaitement être utilisée pour l’entretien des voiries, l’arrosage des parcs municipaux ou d’autres usages non potables. Or, aucune trace d’une telle démarche dans la communication officielle de la ville. Pourquoi cette inertie ? Pourquoi gaspiller cette eau précieuse, alors que la sécheresse estivale impose des restrictions aux habitants et aux agriculteurs du département ?
Depuis plus de deux ans, les services municipaux ont proposé des solutions permettant de réutiliser les "eaux grises", notamment pour l'arrosage des espaces verts. Cependant, ces initiatives ont systématiquement été rejetées ou freinées par des décisions budgétaires à courte vue. Un paradoxe d'autant plus frappant que ces mesures visaient précisément à réaliser des économies d'eau et à générer des gains financiers à moyen terme.
Comparaison avec d’autres villes : Troyes à la traîne ?
Si l’on compare la consommation d’eau des piscines de Troyes avec celles de villes de taille similaire, la réalité est bien moins flatteuse que la communication municipale ne le laisse entendre :
Si la réduction affichée à Troyes semble s’inscrire dans la tendance nationale, les dysfonctionnements techniques, le manque de transparence sur les chiffres réels et surtout l’absence de réutilisation de l’eau pour d’autres usages municipaux en font une gestion bien moins performante qu’annoncée.
Les services municipaux proposent depuis plus de deux ans des modifications permettant de réutiliser les "eaux grises" en arrosage par exemple. Pourtant, les nombreuses propositions se sont toujours heurtées à des fins de non-recevoir ou à des considérations budgétaires de court terme... Alors que le but était d'économiser l'eau et de gagner de l'argent à moyen terme.
Une stratégie municipale opportuniste ?
La municipalité de François Baroin met en avant des chiffres qui, au premier abord, semblent positifs. Mais derrière cette communication se cache une gestion discutable, entre pannes techniques récurrentes, absence d’une vraie stratégie d’économie circulaire de l’eau et manque de transparence sur les chiffres réels.
Plutôt que de se reposer sur des annonces d’économies approximatives, ne serait-il pas temps que la municipalité adopte une vraie politique environnementale ambitieuse en mettant en place :
La gestion des piscines municipales à Troyes est un exemple criant d'inefficacité et de manque de vision à long terme. Plutôt que d'engager des réformes réelles et durables, la municipalité préfère multiplier les effets d'annonce et maquiller les chiffres pour donner l'illusion d'une gestion rigoureuse. En réalité, c'est une politique de rustines et d'opportunisme qui domine, avec pour seule priorité la communication plutôt que l'action concrète…
Travaux à Troyes : quand l’efficacité a ses préférences…
Si vous pensiez que tous les chantiers étaient égaux, détrompez-vous ! À Troyes, certaines constructions avancent à la vitesse d’un escargot sous calmants, tandis que d’autres battent des records de rapidité. Étrange, non ?
Le pont de Croncels : un accouchement douloureux
Commençons par le pont de Croncels. Un projet modeste, un pont simple, qui aurait du être bouclé en quelques mois. Mais non ! Il a fallu plus d’un an pour qu’il voie le jour. Un an de travaux, de déviations absurdes et de bruits de chantier à faire fuir les riverains… pour un résultat final qui n’a même pas été l’occasion de repenser le quartier ! Pourtant, il y avait de quoi faire : rues désertes, commerces en berne… On aurait pu profiter de l’occasion pour revitaliser l’endroit. Mais visiblement, ce pont n’était pas sur la liste des chantiers VIP.
Pendant ce temps, à quelques centaines de mètres, un autre projet fait parler de lui : une école internationale flambant neuve, sortie de terre en moins d’un an. Oui, oui, vous avez bien lu ! Pendant que le pont de Croncels prenait son temps, cette école, elle, se construira à une vitesse supersonique. Un bâtiment complexe, des aménagements de stationnement, une refonte de la carte scolaire… Tout ça bouclé en quelques mois !
On imagine déjà la scène :
— « Chef, on commence par le pont ou l’école ? »
— « L’école ! Il faut que tout soit prêt avant les municipales. »
— « Et le pont ? »
— « Bah… c’est un pont. Ça peut attendre. »
Et comme par hasard, cette école tombe pile en face de la pharmacie du maire adjoint à l’éducation. Un pur hasard, évidemment. Quelle aubaine pour surveiller l’avancement des travaux en vendant ses Dolipranes !
Si vous aimez le moto-ball, préparez-vous à souffrir. Pour une simple tribune en rénovation, on prive les spectateurs de matchs pendant plus d’une saison entière ! De quoi frustrer les passionnés, mais pas de panique : l’inauguration aura lieu juste avant… les municipales ! Coïncidence ? On vous laisse juger. (promesse de livraison semestre 2023 !!!)
À Troyes, il y a les travaux express et les travaux escargot. Ceux qui traînent et ceux qui accélèrent mystérieusement à l’approche d’une élection. Ce qui est sûr, c’est qu’ici, l’intérêt général semble avoir une drôle de boussole : certains projets avancent quand d’autres restent en plan.
Alors, la prochaine fois que vous serez coincé dans un bouchon à cause d’un chantier interminable, demandez-vous : suis-je sur un projet électoralement stratégique… ou juste sur un pauvre pont sans importance ?
Faut il fermer les halles de Troyes ?
La question ne s’est, me semble t il, jamais encore posé.
Le modèle millénaire du marché central du bourg est il dépassé ?
La fréquentation des marchés est en baisse constante, ce n’est pas un problème troyen mais national. D’ailleurs est ce réellement un problème? N’est ce pas la le moment de se réinventer ?
Changer la (notre) façon de consommer? Repenser notre ville, la ville de demain.
En partant d’un simple bâtiment au centre de la ville, j’ai déjà posé plusieurs questions qui nous font regarder vers l’avenir.
Pour revenir aux Halles de Troyes, déserté à la fois par les commerçants et les clients, il faut se poser les bonnes questions. L’endroit est vétuste et désué. Le remettre en état couterait une fortune au contribuable troyens, surtout que la grande majorité ne le fréquente pas. Il faut repenser l’endroit, non pas a coup de boite à idées ou d’appel à projets aux étudiants, mais un vrai projet chiffré et ambitieux.
Ah, voilà un sujet croustillant ! Troyes, ville d’art, d’histoire… et de résidences seniors ! Entre ses musées bien remplis et ses maisons de retraite bien garnies, on pourrait presque se demander si la municipalité ne prépare pas un gigantesque musée vivant de la vieillesse. Allez, enfilons nos charentaises journalistiques et explorons cette fascinante cohabitation entre patrimoine et papy-boom !
Troyes, ville musée… et musée des vieux ?
Troyes, c’est cette ville où l’on aime préserver les traces du passé. Et ça se voit ! Entre les colombages médiévaux, les musées regorgeant de trésors d’un autre temps et les ruelles pavées qui mettent à l’épreuve les genoux fatigués, on sent bien que l’horloge tourne à un rythme paisible. Mais attention, ici, on ne se contente pas de collectionner des statues et des peintures : on bichonne aussi ses anciens, avec une offre de résidences seniors qui donne à la ville un petit air de "Club Med du troisième âge".
Un choix de résidence aussi vaste que les musées de la ville
Que vous soyez un retraité amateur d’histoire ou simplement en quête d’un bon fauteuil pour regarder les pigeons voler place de l’Hôtel de Ville, Troyes a ce qu’il vous faut. Entre les EHPAD, les résidences services et les maisons de retraite médicalisées, le choix est presque aussi large que celui des musées municipaux.
Et d’ailleurs, la comparaison ne s’arrête pas là ! Dans un musée, on expose des œuvres d’art. Dans une résidence senior, on expose… eh bien, des seniors ! Chacun dans son cadre, avec parfois une visite guidée pour les familles qui viennent admirer leur aïeul en pleine activité "loto et soupe du soir".
La municipalité, grande conservatrice du patrimoine… et des anciens ?
Il faut dire que la mairie de Troyes excelle dans l’art de la conservation. Tableaux, bâtiments historiques, sculptures… et pourquoi pas les grands-parents, tant qu’on y est ? Pendant que d’autres villes misent sur des startups et des incubateurs pour la jeunesse, ici, on perfectionne l’accueil du troisième âge. Une politique du "sans faute" pour éviter que nos aînés ne se sauvent trop loin... ou trop vite !
Et que fait-on pour divertir nos seniors entre deux parties de belote ? Direction le musée bien sûr ! Parce qu’après tout, quoi de mieux qu’un bon retour dans le passé pour ceux qui y ont déjà un pied ?
Troyes, capitale du textile… et des tricoteuses expérimentées !
Ne l’oublions pas, Troyes fut jadis la capitale de la bonneterie. Et aujourd’hui, la tradition se perpétue ! Certes, les grandes usines ont fermé, mais dans chaque résidence senior, une armée de mamies continue de tricoter, fières gardiennes de ce savoir-faire ancestral. On ne produit peut-être plus autant de chaussettes, mais on est sûr que personne ne souffrira jamais du froid aux pieds dans les maisons de retraite troyennes !
Conclusion : une ville bienveillante… ou une stratégie bien rodée ?
Alors, Troyes, ville pour les vieux ? Peut-être. Mais au moins, ici, on ne les oublie pas. On les installe confortablement, on leur offre des sorties culturelles, et on leur permet même d’admirer des œuvres d’art plus vieilles qu’eux.
Finalement, entre les musées et les résidences seniors, on ne sait plus très bien si la ville de Troyes est tournée vers le passé… ou si elle s’assure simplement que tout le monde y reste bien attaché. Et si la mairie installait une navette entre les EHPAD et les musées ? Après tout, le patrimoine, ça se visite ! 😄
Alors, vous en pensez quoi de ce regard "piquant" sur la ville et sa gestion ? Si vous voulez un ton encore plus satirique ou des modifications, je suis tout ouïe ! 😆
*Évolution de la part des 60 ans et plus à Troyes :
Troyes en travaux : Quand la mairie se réveille à la veille des élections !
🚧Troyes ou Champ de bataille ?
Si vous avez récemment tenté de circuler dans Troyes, félicitations, vous avez survécu à un parcours du combattant digne d’un Koh-Lanta municipal. Rues barrées, déviations labyrinthiques, klaxons enragés, et piétons hagards errant comme des survivants d'une apocalypse urbaine… Plus besoin de se demander si on est bien en période pré-électorale : la ville est devenue un chantier XXL .
Le syndrome du bitume électoral
Pendant des années, les rues de Troyes ont subi un savant mélange de nid-de-poule et de Tetris routier, où éviter les crevasses relevait du sport extrême. Mais soudain, miracle ! 🌟 À quelques mois des élections municipales, tout doit être refait . Il pleut du goudron, les trottoirs sont revisités, et les ouvriers bossent à la chaîne comme si leur vie en dépendait.
La question qu’on se pose tous : Pourquoi maintenant ?
Parce que rien de tel qu’une belle route toute neuve pour faire oublier aux électeurs qu’ils ont roulé sur une piste de motocross urbaine pendant 4 ans. C’est mathématique : un automobiliste moins frustré est un électeur potentiellement plus indulgent.
La stratégie du "tout d'un coup"
Logiquement, si la ville possède 360 km de voiries, et que la durée de vie moyenne d’une rue est d’environ 25 ans, il suffirait de rénover 14 à 15 km par an pour lisser les efforts et éviter ce chaos généralisé .
Mais non. Pourquoi faire simple quand on peut faire infernal ?
Au lieu d’étaler les rénovations, la mairie a opté pour l’option turbo, histoire de prouver en un temps record qu’elle agit pour le bien des citoyens.
Résultat ?
- Des rues bloquées partout 🚧
- Des bouchons monstres 🚗🚗🚗
- Des commerçants qui pleurent leurs clients perdus
- Des habitants qui envisagent sérieusement de troquer leur voiture contre un kayak pour naviguer dans les travaux
Des travaux faits à la va-vite… et déjà̀ obsolètes !
Et évidemment, quand on fait ça rapidement, sans prendre le temps de réfléchir ni de mener des études sérieuses, on oublie complètement les pistes cyclables et les mobilités douces 🚲. Les piétons ? Tant pis pour eux, ils se débrouilleront avec des trottoirs mal fichus et des trajets incohérents. Mais le pire du pire, c’est qu’on ne prend même pas contact avec les autres opérateurs ! Eau, électricité, tout-à-l'égout… On refait une rue à toute vitesse, et dans trois mois, six mois, elle sera détruite à nouveau parce qu’on aura oublié de coordonner les travaux. Résultat : double peine pour les habitants et double dépense pour la ville. Bref, zéro anticipation, zéro logique, 100% gaspillage . 👏
Élections = Travaux, Travaux = Galère
Cette soudaine frénésie bitumineuse n'est pas un hasard. C’est un classique politique :
📌 Avant l’élection = "Regardez comme on améliore la ville !"
📌 Après l’élection = "Bon bah, à dans 5 ans pour les prochains travaux !"
Et après ?
Une fois le scrutin passé, la frénésie des chantiers ralentira comme par magie. Les ouvriers disparaîtront progressivement, les pelleteuses seront rangées, et les Troyens retrouveront une ville sans embouteillages… Jusqu’à la prochaine élection, où on redécouvrira avec stupeur que les rues ont encore besoin d’être refaites !
Moralité : mieux vaut un bon planning qu’un coup de peinture de dernière minute
Chers élus, la prochaine fois, pensez à la règle de trois au lieu du coup de poker électoral. Nous, on préfère des rues entretenues toute l'année, plutôt que des travaux de dernière minute en mode "opération séduction" .
Et vous, habitants de Troyes, êtes-vous prêts à voter en fonction du taux de goudronnage annuel ? 😆 🚗💨
Le Cube : Un Trou Avant Même la Tempête ?
À Troyes, la gestion culturelle, c’est un peu comme un tour de magie !
On cède l’exploitation d’une salle de spectacle, et hop, un déficit de 1 000 000 euros apparaît comme par enchantement. Le président de Troyes champagne métropole François Baroin, grand stratège de #BaroinCity, a pourtant cédé la concession du Cube avant que ce joli gouffre financier n’arrive. Visionnaire ou simple heureux hasard ?
Il faut dire que dans cette affaire, tout est une question de timing. On passe la main, et quelques temps plus tard, la salle se retrouve avec un trou financier digne d’un décor de science-fiction
Pendant ce temps, on affine l’art de la communication (ou de la diversion ?). Dernière trouvaille en date : un atelier collage et fabrication d’étiquettes. Il faut bien justifier les "ajustements budgétaires" sans prononcer le vilain mot de "déficit".
Alors, erreur de gestion ou simple coïncidence ? Peu importe, tant que les comptes finissent bien… sur le dos des autres. Après tout, à Troyes, on sait surtout se refiler la patate chaude. 🔥
Par ici la sortie !...
Municipales 2026 : la fin d'une ère pour François Baroin ?
Dans 51 semaines, nous serons au lendemain du premier tour des élections municipales. Pour François Baroin et son équipe, la situation s'annonce bien plus compliquée que lors des précédentes échéances. Après trente ans de pouvoir exercé sans réelle opposition, la crédibilité du maire de Troyes semble aujourd’hui considérablement émoussée.
Usure du pouvoir ? Usure du temps ?
L’influence de François Baroin sur sa ville a clairement diminué au fil des années. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce déclin : fatigue des électeurs, lassitude d’un maire en place depuis trop longtemps, perte de motivation des élus historiques. Cette tendance est visible depuis plusieurs scrutins récents.
Des résultats électoraux révélateurs
Les élections présidentielles à Troyes illustrent cette perte d’influence :
Premier tour 2017 :
- François Fillon : 22,9 % ([source : Ministère de l’Intérieur] (https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielle-2017))
- Emmanuel Macron : 22,0 %
- Marine Le Pen : 21,9 %
- Jean-Luc Mélenchon : 18,7 %
Vers un tournant en 2026 ?
Ce constat pousse certains à dire : "Il est temps... de changer d’équipe".
Notre site se veut un espace de réflexion critique, loin du consensus habituel. Il s’ouvre aujourd’hui pour mettre en lumière les sujets oubliés et les dossiers négligés. Il disparaîtra dans 60 semaines, lorsque les électeurs troyens auront rendu leur verdict en février 2026.
D’ici là, une question demeure : François Baroin saura-t-il reconquérir une ville qui semble lui échapper ?
Chaque édito est une analyse approfondie de l'actualité prises par les autorités locales, afin de mieux informer les citoyens.
Lecteurs mensuels
Partenaires locaux
Nous travaillons sans pression extérieure, afin d'assurer une information impartiale et indépendante.
©Droits d'auteur. Tous droits réservés.
Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions
Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.